Résolution sur les mathématiques
Par cette résolution le Parlement des Jeunes réclame l’instauration de cours spécifiques en mathématiques au niveau de l’enseignement secondaire classique.
Préambule
De nos jours, le monde tel que nous le connaissons serait inimaginable sans l’application des mathématiques. Les mathématiques ont envahi chaque domaine de notre vie. Des inventions, tel que le téléphone portable, l’ordinateur, l’aéronautique spatiale, des plans logistiques, des avions, et tant d’autres choses, n’auraient pas pu être conçus. Du côté professionnel, il n’existe pas de profil prédéfinit pour un mathématicien. Pourtant il existe de nombreux postes au concours qui ne demandent qu’indirectement une formation en mathématiques ou qui requissent les compétences analytiques. Ainsi de nombreuses formations professionnelles et universitaires incluent des cours de mathématiques.
Néanmoins, au niveau du secondaire, un nombre croissant d’élèves subit des problèmes en mathématiques. Les problèmes varient de simples notes insuffisantes jusqu’à des examens de rattrapage. Les conséquences vont de difficultés de compréhension jusqu’au blocage scolaire. De tels phénomènes sont témoignés par des nombres de redoublés croissants majoritairement dus à des problèmes dans cette matière. Quant aux enjeux, ils peuvent être rangés dans deux catégories majeures: ceux dus à la non-compréhension (non de vocabulaire, mais de la pensée mathématique) et ceux dus à la non-motivation. De 1999 à 2009, 14,22% des notes insuffisantes au secondaire classique sont dus à des difficultés en branche des mathématiques (Statistiques globales et analyses des résultats scolaires, MENFP). De plus, il mentionner que, depuis cinq ans, le nombre absolu de notes insuffisantes dans cette matière est croissant: durant l’année scolaire 04/05, on comptait 1027 notes insuffisantes contre 1557 en 08/09.
En ce qui concerne les difficultés dues à la non-compréhension, leur nombre s’accroît plus qu’on avance dans le secondaire classique. Ceci est dû au fait, qu’avec chaque année scolaire, le programme en mathématiques contient des matières de plus en plus abstraites, ou connexes à des chapitres traités dans des années antérieures. Dans le cas des deniers, les points de difficultés s’empireront, si l’étudiant a déjà rencontrés des problèmes dans le sujet connexe. En ce qui concerne les élèves ayant des difficultés à s’approprier la pensée mathématique abstraite, ils seront confrontés d’avantage à des obstacles de compréhension. Les deniers pourront mener, en cas de non-résolution, à des problèmes additionnels en matière de motivation.
Les problèmes de motivation s’avèrent comme les difficultés qui occurrent le plus souvent. Ils apparaissent déjà au cycle inférieur du secondaire et pourront gravement influencer les performances scolaires des étudiants. Ainsi il se peut que la non-motivation fait qu’un élève ne réussisse pas acquérir une certaine pensée mathématique nécessaire au cycle supérieur. Les problèmes mathématiques, posés au cycle supérieur, requissent non seulement une pensée analytique, mais également la maîtrise de matière traitée antérieurement au cycle inférieur et vu comme connaissance fondamentale. Ces difficultés de motivation sont principalement dues à l’absence de perspectives professionnelles ainsi que l’ignorance de telles. En outre, la non-motivation peut-être le résultat de déceptions scolaires variant de notes insuffisantes successives jusqu’à un blocage scolaire.
Sur les mathématiques
Afin de faire face à des problèmes de motivation et de compréhension en mathématiques, le Parlement des Jeunes juge utile l’enseignement des mathématiques à l’aide de cours adaptés aux différentes sections du secondaire classique. Ainsi les programmes mathématiques des différentes sections devraient être modifiés en fonction des débouchés cibles de la section.
Au cycle inférieur, les cours de mathématiques restent uniformes pour toutes les classes. Ils ont comme objectif de transmettre aux étudiants les bases mathématiques et la pensée analytique nécessaire à la solution de problèmes complexes. Elles font part du tronc commun propre au secondaire classique. Dû aux nombreuses disciplines connexes à cette matière, les mathématiques sont considérées comme une branche fondamentale et bénéficieront donc d’un crédit d’heures élevé.
En ce qui concerne l’instruction de mathématiques pures, celle-ci serait plutôt utile aux sections spécialisées en mathématiques. Il faut bien savoir que les mathématiques pures, qui ont pour seul objectif de contribuer au développement des mathématiques et qui n’ont aucune motivation pour d’autres sciences, ne bénéficieraient qu’à ceux volontaires de continuer de travailler dans ce domaine après leurs études.
Au cycle supérieur, on distingue entre les mathématiques pures et les mathématiques appliquées. Bien qu’il n’existe pas de profil professionnelle définit d’un mathématicien, de nombreuses professions ont besoin d’outils mathématiques. Ainsi plusieurs sections bénéficieront d’une instruction en mathématiques appliqués, qui eux, contrairement aux mathématiques pures, cherchent à satisfaire les besoins de formalisme des autres sciences ainsi que ceux de l’industrie. Elles essaient donc de répondre aux demandes d’autres domaines et ne contribuent pas directement aux connaissances mathématiques. Les mathématiques devraient donc non seulement instruites aux sections dédiées aux sciences mathématiques mais également celles dédiés aux sciences naturelles, à l’économie, de la sociologie, des langues. Les mathématiques appliquées renferment, entre autres, les statistiques appliquées et la probabilité.
En termes de motivation, l’instruction des étudiants dans des mathématiques adaptés aux différentes sections, minimise le risque de non-motivation à apprendre les mathématiques. Les élèves apprennent des connaissances mathématiques qu’ils peuvent réellement utiliser dans leur futur travail, il ne s’agit plus de concepts théoriques qu’ils ne réussiront pas à appliquer. De plus le risque d’abstraction lui aussi est réduit, dû au fait que les étudiants puissent plus facilement faire la relation entre théorie et pratique, puisqu’ils ont une image du champ d’application. Cependant il convient aux commissions des programmes de faire en sorte à ce que les programmes scolaires contiennent la bonne pondération entre mathématiques concrètes et abstraites.
C’est donc par cette résolution que le Parlement des Jeunes revendique l’instauration de cours spécifiques en mathématiques au niveau de l’enseignement secondaire classique.
Revendications de la résolution :
- Insertion des mathématiques dans le tronc commun de toutes les sections du secondaire classique
- Instauration de cours de mathématiques adaptées aux différents besoins spécifiques des sections